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Claire Bahi Dévoile Comment Elle A Souffert Dans Sa Vie

« Rapatriée, je vivais dans une maison de 20 milles Frs », a-t-elle raconté !

Aujourd’hui, nous connaissons une Claire Bahi rayonnante et épanouie. Mais tout n’a pas tout été rose dans sa vie. En effet, La Première Dame du Coupé-décalé a vécu l’enfer, bien avant la sortie de son premier single.

Elle s’est retrouvée sans toit dans les rues d’Abidjan après son rapatriement de la France où elle vivait. Plus tard, elle a pu se payer un petit appart de 20 mille francs où elle vivait avec sa mère.

Sa mère souffrait énormément d’un problème cardiaque et avait besoin d’une opération d’urgence. Elle devait donc rapidement rassembler 3 millions FCFA pour lui payer l’implant d’un pacemaker.

Ainsi, Claire Bahi a commencé a fréquenté le monde de la nuit d’Abidjan, avec tous ces soucis en tête. Elle était dehors tous les jours. « J’avais tellement de soucis que je n’arrivais pas à dormir », déclare-t-elle.

Elle vivait une misère sans précédent et allait donc se défouler sur les pistes de danse de plusieurs bars et boîtes de nuit. Et alors, sans même le vouloir, elle a gagné en popularité à la fameuse « Rue Princesse » de Youpougon. Cette rue était le coin le plus show d’Abidjan, avant la crise qui a secoué le pays.

Avec sa grande beauté et ses talents de danseuses, elle attirait les regards de certains « Boucantiers » et noceurs. Ceux-ci ne se gênaient pas du tout pour « faroter » sur elle. Elle vivait cela après l’expansion du Coupé-décalé, devenu un vrai phénomène musical dans les années 2006 et 2007.

Néanmoins, comme toutes les jeunes belles femmes, Claire Bahi voulait faire le mannequinat. Elle était une reine de beauté avant son départ pour l’Europe.

Cependant, elle n’en a pas eu la chance. Alors, sa mère et certaines de ses amies avec qui elle se défoulait dans les nuits abidjanaises lui conseillent de faire du Coupé-décalé. Mais vu qu’elle le savait pas chanter, elle doutait que ça soit une donne idée.

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À cette époque, elle était une habituée du « Café Cacao discothèque », dirigé par Charly Parker. Elle y a rencontré Kanté Farot qui travaillait dans l’écurie de ce dernier. Elle a donc partagé avec Kanté Farot son intention de s’essayer à la musique. Kanté lui a donc conseillé de réunir un peu d’argent pour se payer un producteur. Elle a investi le peu d’économie dont elle disposait. Kanté Farot l’a introduite chez Serge Beynaud qui se faisait appeler à l’époque « L’arrangeur Pointini Gbiahiii ».

C’était le début de l’aventure musicale de Claire avec le single « Bobara Fitini ». Avec ses déhanchements sexy sur scène et une par une vidéo censurée, source de polémique, ce morceau a fait un tabac.

Claire Bahi a ainsi commencé une nouvelle vie beaucoup plus gaie.

Celle qui est aujourd’hui l’icône féminine de la musique Coupé-décalé montre de cette façon à ses fans qu’elle a beaucoup souffert pour en arriver là. Elle a vécu une période très difficile, mais n’a jamais baissé les bras. Ceci représente un message fort et très motivant pour la jeunesse.

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