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1ère Intervention Du Manager De Kaaris Après La Rixe Avec Booba

Il affirme n’avoir pas eu peur du camp adverse !

Sept à Huit a réussi à obtenir un entretien avec le manager de Kaaris. Celui-ci a raconté l’histoire de la bagarre entre les deux stars du rap français, selon son point de vue.

« Je n’ai pas eu peur, mais cela m’a surpris ». Quelques jours seulement avant le procès des deux stars au tribunal de Créteil, l’agent de Kaaris a accepté de se confier concernant cette altercation. Dans l’interview, Abdel a raconté point par point la bagarre qui a eu lieu le 1er août à Orly.

Abdel a confié : « Nous sommes arrivés à l’aéroport, nous sommes partis manger. Après notre équipe nous a rejoint, nous sommes partis pour embarquer. Booba est arrivé, très simplement, il a posé son sac et il est venu vers nous ». Il a fini en précisant : « C’était un peu confus, il y avait du mouvement ».

« Ceux qui sont à l’origine de cette altercation font partie du groupe de Booba » !

De son côté, l’avocat de Kaaris, Me Yassine Yakouti, son client n’a rien fait d’autre que se défendre. Lui aussi a répondu à quelques questions durant l’entretien. « Ceux qui sont à l’origine de cette altercation font partie du groupe de Booba ; vous avez un échange d’insultes de la part du camp de Booba. Vous avez ensuite Booba qui lâche son sac, qui fonce immédiatement vers le groupe de Kaaris. Ensuite, vous avez l’ensemble du groupe de Booba qui fonce et qui submerge l’équipe de Kaaris. Ce dernier et ses amis ne font que se défendre ».

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Quant à l’avocat de Booba, Me Lebraz, c’est un mensonge. Il a dit : « L’altercation démarre à l’initiative du groupe de Kaaris. Le groupe de Booba a cherché à se défendre, à disperser le groupe et à réagir au lancement de bouteilles. Ça démarre en légitime défense et ça déborde sur des violences en réplique ».

Le 6 septembre prochain, les deux rappeurs doivent comparaître pour violences aggravées et vols en réunion avec destruction dans un lieu d’accès aux transports collectifs. Il se peut qu’ils prennent jusqu’à 10 ans de prison ferme pour ces faits.

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